Je serai un maire présent au quotidien

 

« Je serai un maire présent au quotidien… »

                                                 « Le nom Capavenir est une connerie… »

                                                 « La fusion ne sert qu’à combler le déficit de Girmont…»

C’est bien comme cela que la campagne municipale de Cédric Haxaire a commencé….

OK… Tout le monde a bien compris que monsieur le maire est un homme de terrain. Tout entier attaché au bien-être de ses administrés et qu’on peut lui faire confiance…..

Mais…. !!! Ce doit être aussi pour cela qu’il endosse à la fois les casquettes de :

Vice-président du Scot des Vosges centrales.

Vice-président de l’agglomération d’Epinal.

Président de plusieurs commissions municipales.

Membre permanent de plusieurs commissions extra communales.

Vice-président du groupe politique « Fiers de notre territoire »

Toujours en activité dans le bureau de l’EST centrale.

Directeur d’EPADH.

Maire de la commune déléguée de Thaon les Vosges

Maire de Capavenir Vosges.

Liste non exhaustive bien évidemment puisque d’autres actions politiques (prioritaires à ses yeux) se profilent pour lui et les siens dans les mois et les années à venir.

Le constat de sa nouvelle politique d’avant-garde est forcément d’inaugurer ce que la précédente municipalité a mis en place durant six ans.

Je vous laisse juges! Rien n’est plus simple !

Blablabla…blablabla…blablabla et blababla…bablabla…

Beaucoup de gesticulations grammaticales visant principalement à critiquer le travail de l’ancienne municipalité et revenant sans hésiter 12 ans en arrière, quitte à oublier les détails, comme par exemple : La rénovation du bâtiment de l’Arche Bernadette.

Rappelons que Monsieur Cédric Haxaire était à l’époque conseiller délégué aux finances et qu’avec la municipalité de l’époque, il n’hésita pas une seconde à contracter une grosse partie de la dette qu’il nous reproche aujourd’hui.

En effet, plus de 600 000 euros de remboursement annuel depuis 2013 pour ce bâtiment qui sera, pour la petite histoire, entièrement payé et propriété de la commune en septembre 2021. Pour reprendre une de ses remarques favorites, c’est une « connerie » sans doute ?

Amusant n’est-ce-pas ?…. Et ce ne n’est pas terminé….

Traiter l’ancienne municipalité « d’imbécile » ou pire, au travers les propos d’un industriel situé sur la Zone Inova qui de surcroit, a reçu dernièrement la médaille d’honneur de la ville ???? C’est à mon sens un manque profond de lucidité et de correction. L’ancienne municipalité a pu faire des erreurs, mais des « conneries et des imbécilités », certainement pas.

Quand le sage montre la lune… certains………. regardent le doigt… Il est évident qu’aujourd’hui, ses amis ont choisi de regarder le doigt…

Le programme de l’ancienne municipalité souhaitait, avec l’implantation du parc à thème au cœur des friches BTT, vous offrir plus qu’un simple rêve, elle souhaitait assurer pour plusieurs décennies la sécurité financière de la commune historique et de fait, de la commune nouvelle, les accords investisseurs constituant des-lors pour celle-ci une opportunité lucrative. Aujourd’hui, c’est d’économie et d’industries dont on vous rabat les oreilles, le doigt appuyé sur des chiffres et, conformément à une arbitraire technocratie, on vous parle comptablement d’argent, de votre argent. Qu’en est-il dans le monde d’aujourd’hui pour que cette économie soit la seule priorité ? Qui emploiera dans l’avenir hors des grandes métropoles ? Le loisir ou l’industrie ?

La question est posée, l’avenir tranchera. Pour ma part, en matière d’emploi, je préfère de loin le parc à thèmes et ses extensions futures plutôt que des hectares de friches réindustrialisées, productives de richesses privées et ne garantissant que très peu l’emploi.

Enfin, pour conclure provisoirement ce propos.

Quand on a la chance de gagner des élections avec le quart des voix d’un électorat confiné et apeuré par la pandémie, on se doit, quand on est pour six ans le maire de l’ensemble de ses administrés, d’être consensuel et faire d’avantage preuve d’humilité tout en demandant fermement à ses fers de lances d’en faire tout autant.

A vouloir marcher loin et trop vite on finit par oublier d’où on vient et pourquoi on est là.

A suivre…

                                                                        Jim Criquet