Ce n’est pas moi, c’est vous…..
La grande mansuétude du premier magistrat s’affiche sur les
réseaux sociaux et fait réponse à certains de ses administrés qui n’ont pas pu
voter faute de documents reçus. Pas d’excuse comme à son habitude, mais un
renvoi administratif abrupt.
C’est un bel exemple de sa proximité, ne trouvez-vous pas?
Au fil des commentaires entre autres : Copies intégrales de Facebook :
· Je n’ai pas reçu les papiers donc je n’ai pas pu voter très déçu
F Félicitations. Une belle réussite, le pourcentage
aurait pu être plus haut si
tous les administrés avaient reçu leur enveloppe. Dommage mais les 50
pourcents sont atteints. Bravo au civisme des administrés et bravo Monsieur le
Maire et à l'équipe en place.
Réponse de
monsieur le maire:
A la lecture des non réceptions, une explication possible: les changements
d'adresse.
La commune ne peut deviner les changements: service public.fr ou france connect sont faits pour cela.
En
clair, débrouillez-vous !
On peut constater que la réponse est adaptée à la
déception des non-électeurs.
Un grand tact et une compassion bien présente dans
l’art de la répartie de notre premier magistrat. Ce n’est pas la première fois
et ce ne sera pas la dernière, hélas !
Technocrate un jour… technocrate toujours…
Le petit bonbon rose : (Publié avec l’accord de son auteur).
ONCOURT
88150 CAPAVENIR VOSGES
Le 16 octobre
2020
Monsieur
Monsieur,
Je
suis très honoré que vous ayez pensé à moi pour tenir le rôle d’assesseur pour
la consultation du 8 novembre. Pour une élection officielle, j’aurais accepté
en considérant cela comme un devoir, mais je ne souhaite pas participer à
l’organisation de ce referendum pour les raisons suivantes.
En
premier lieu, la situation sanitaire qui se dégrade à nouveau me paraît peu
propice à la tenue d’une telle consultation, si importante fût-elle aux yeux du
candidat devenu Maire. De plus, je ne veux pas être associé à ce referendum qui
fut un des principaux thèmes de campagne de Monsieur Haxaire dont je ne partage
pas le programme et puis je n’apprécie guère la désinvolture, et c’est un
euphémisme, dont il fait preuve à l’égard de la précédente municipalité dont
j’ai eu l’honneur de faire partie. Par ailleurs, il me semble que les habitants
d’Oncourt se sont déjà exprimés à deux reprises en faveur de la commune
nouvelle : une première fois lors de la consultation de 2015 et une
seconde fois à l’issue des élections municipales du 15 mars dernier en mettant
la liste de Monsieur Haxaire en minorité (les Onocurtiens présents sur cette
liste étant farouchement opposés à la commune nouvelle). Il me semble
difficilement concevable d’envisager une « défusion » contre le gré
d’une des communes historiques, si petite soit-elle. Quant au nom de notre
commune nouvelle, son sort est déjà réglé et la consultation des habitants
d’Oncourt à ce sujet tient de la mascarade puisque les Thaonnais (majoritaires)
choisiront le nom de leur commune historique, d’autant que Monsieur Haxaire manque
d’objectivité puisqu’il a éradiqué le nom actuel de notre commune nouvelle sur son bulletin municipal. Il ne faut pas
oublier que c’est au conseil municipal (donc Monsieur Haxaire) que revient la
décision finale. Il est d’ailleurs paradoxal de constater que les élus
onocurtiens de l’actuelle majorité, ne voulant pas, à l’origine, que leur
village soit absorbé par Thaon-les-Vosges se retrouveraient à approuver ce nom
pour leur commune.
J’ai
été durant dix-neuf années au service de mon village en tant qu’Adjoint au
Maire et j’ai fait partie de la liste qui a obtenu la majorité à Oncourt aux
élections municipales de mars dernier ; cela me donne, je pense, une
certaine légitimité pour exprimer mon opinion auprès de mes concitoyens et les
inciter à voter à nouveau en faveur de la commune nouvelle, ce que je ne
manquerai pas de faire, en toute indépendance, les jours prochains.
Je
vous remercie de transmettre ce courrier, qui n’émane que de moi seul, à
Monsieur le Maire de CAPAVENIR VOSGES
ainsi qu’à Monsieur le Maire Délégué d’Oncourt, ainsi que mes salutations
respectueuses.
Je vous prie de croire,
Monsieur, en l’expression de mes sentiments les plus amicaux.
P. VUILLEMIN
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