La rue s’interroge…
Ce matin, alors que j’étais dans la file d’attente devant
chez mon boulanger, j’ai pu apprécier la
discussion engagée par plusieurs clients concernant le port du masque sur le
domaine public. Autant le respect de chacune et chacun est bien compris devant et dans les commerces,
autant cette décision arbitraire et non obligatoire prise par le premier
magistrat fait monter la colère et l’esprit de fronde dans la population qui se
considère aujourd’hui totalement infantilisée et soumise à des obligations inconsidérées.
« Nous ne sommes pas dans une métropole » « c’est une très
mauvaise décision » « Il confond les directives obligatoires
encadrant l’Ehpad qu’il dirige avec
celles pouvant concerner l’ensemble de sa population ».
Personnellement, j’aurais vraiment aimé de sa part une prise
de position claire défendant réellement nos commerçants. Fort heureusement, de
nombreux maires engagés, ont fait le
choix contraire ! Celui de les défendre malgré le risque encouru.
C’est aujourd’hui la seule position sensée que l’on puisse
tenir afin d’éviter les fermetures en cascade de nos boutiques et la fin de
notre artisanat local, le tout dans le respect des gestes barrières très bien
maîtrisé par tous.
Un rétropédalage est toujours possible, gageons que la
fronde populaire fasse entendre raison à notre premier magistrat, actant enfin
et posément, la belle solidarité dont il
parle tant !
En conclusion, et pour aller dans le sens des paroles
échangées ce matin, le confinement et le
plan Vigipirate rouge renforcé , le masque chez les petits écoliers, les ordres
et les contre-ordres, les vérités et les contre-vérités sont déjà suffisamment
anxiogènes sans qu’on y ajoute, de
surcroît, des décisions arbitraires.
Peut-être utile de faire un référendum pour savoir ce que la
population en pense ? Ce n’est bien sûr qu’une petite touche d’humour….
A suivre
Jim Criquet
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